Retraite au Centre Ecole

En l’absence du Chef de Centre Jacques Aboulin, c’est Thierry de Basquiat chef pilote qui avait la tâche et le plaisir d’officier pour le départ en retraite de Martine Picard.

Sa première activité dans la maison sera dans le service restauration. Elle est ensuite embauchée en 1978 par  le chef de centre de l’époque Louis Notteghem dans la division administrative. Au fil du temps et avec la formation, elle gravira les échelons dans sa profession pour terminer adjoint principal administratif de 1ere classe. Son organisation, sa disponibilité, son adaptabilité à différents postes dans l’administration du Centre Ecole en feront une collaboratrice très appréciée pour ses qualités professionnelles et ses relations humaines. Qualités que ne démentira pas Georges Bordat président de l’ASCASY (association socioculturelle de l’aérodrome de St-Yan) où elle a œuvré à ses cotés à différents postes dès son entrée dans le service. Retraités et actifs étaient venus nombreux saluer cette fin d’activité autour du verre de l’amitié, avec enfants et petits enfants, des fleurs, des cadeaux….pour lui souhaiter ensemble une longue et agréable retraite.

Pierre Caron le 23/04/2010.

CPFA SAINT-YAN

Stage « Moniteurs secourisme »

100% de réussite à la formation de moniteurs de secourisme, la première formation de moniteurs des premiers secours organisée par l’équipe de la filière prévention des risques du CPFA de Saint Yan a été sanctionnée lundi 19 avril par l’examen préfectoral.

Un jury présidé par les représentants de la Préfecture de Saône et Loire  et composé d’un médecin, d’un instructeur de l’Association Départementale de Protection Civile (ADPC) du Rhône, et de deux instructeurs de l’Association Nationale des Professionnels de la Sécurité des Pistes (Rhône et Saône et Loire) a validé l’ensemble des tests des stagiaires.

Les instructeurs de secourisme du CPFA, dont le siège est basé sur le site aéroportuaire de Saint Yan, ont organisé pendant une semaine complète une formation de préparation au Brevet National de Moniteur des Premiers Secours pour 5 personnes issues de plusieurs régions de France (Moselle – Paris – Lyon – Annecy). L’objectif  de ces professionnels du secours est d’acquérir les savoirs et savoir-faire nécessaires leur permettant de transmettre leurs connaissances au grand public dans le cadre de formations « prévention et secours civiques de niveau 1  – PSC 1 ». La formation est constituée de différents modules : l’enseignement des premiers secours en France, notions de pédagogie active, pédagogie ternaire (activités de découverte – activités démonstratives – activités applicatives), formulation d’un objectif pédagogique, déroulement d’une partie de la formation, maquillage de blessures, utilisation d’outils et supports pédagogiques, techniques d’évaluation, techniques de communication, techniques d’animation, gestion d’un groupe en formation, mises en situation pratiques d’enseignement. Lors de l’examen final où les stagiaires ont dû présenter une démonstration pratique ainsi que l’évaluation formative d’un participant lors d’une situation simulant un accident, les membres du jury ont pu apprécier les enseignements assurés par Céline SELLIER et Alain Cattier et ont décidé, après délibération, de l’aptitude de toutes les personnes.

Pierre Caron le 23/04/2010.

Retraite au Centre Ecole de Paul Monchalin

Fin d’activité la semaine dernière pour Paul Monchalin au Centre Ecole Aéronautique. Tous les présents, et ils étaient nombreux à avoir répondu à son invitation pour son pot départ, ne le démentiront pas « un très agréable collègue de travail ».

Embauché au Centre Ecole en 1971, il aura parfaitement su s’adapter au fil des années aux besoins du service et ses évolutions. Début de carrière à la mise en œuvre des avions, il est ensuite affecté après formation, aux ateliers de maintenance où il maîtrisera parfaitement la peinture, la réparation des éléments stratifiés, des aéronefs de la maison. Depuis plusieurs années, l’évolution locale des activités de maintenance le font changer de secteur, il intervient au magasin d’approvisionnement et s’initiera du coup à la gestion informatique de ce secteur, jusqu’à son départ en retraite.

Après les remerciements du chef de Centre Jacques Aboulin, c’est Georges Bordat président de l’ASCASY (Association Socio-Culturelle Aérodrome de Saint Yan) qui remerciera aussi Paul Monchalin pour son activité  dans cette association (responsable matériels, finances, achats…).

Plus de 60 ans au sommet

Gros plan sur le Service d’Exploitation de la Formation Aéronautique (SEFA).

Le Centre Ecole de Saint-Yan a été créé en 1948. Il a acquis une renommée nationale et mondiale grâce à un enseignement de pointe. Visite guidée.

Les chiffres du SEFA donnent le vertige ! 8230 stagiaires formés à Saint-Yan (en majorité pour devenir pilotes de ligne), un nombre d’heures de vols qui a presque doublé en deux ans en passant de 3194 heures en 2007à 5487heures en 2009, et un site d’une superficie de 4 hectares pour mettre les élèves dans les meilleures conditions possibles, tout est réuni pour faire de Saint-Yan un pôle d’excellence. Une réputation qui confère au Centre une envergure mondiale. «Actuellement, des formations sont dispensées à des stagiaires guinéens, laotiens ou encore chinois. Ce type d’activité connaîtra une augmentation significative dans les prochains mois car la demande des pays émergents est de plus en plus importante» assure Norbert Cardona, responsable des ressources humaines au SEFA. Pour répondre à toute cette demande, le centre SEFA peut compter sur un personnel de 65 personnes dont une vingtaine d’instructeurs vol et sol et 18 agents de maintenance aéronautique.

L’activité est répartie sur 17 avions avec le support d’autres moyens pédagogiques comme six salles de cours dont deux salles multi-médias et six simulateurs. L’horizon est donc dégagé pour le SEFA de Saint-Yan. Ce dernier devrait en effet fusionner en 2011 avec l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile. Le SEFA deviendra ainsi un Etablissement Public Administratif.

- L’aviation, c’est du sport : L’hébergement du Centre propose une capacité de 75 chambres dont... une salle de musculation ! Et oui, faire de l’avion, c’est du sport. Quant à la maintenance, le personnel veille au bon fonctionnement des avions. Le Centre école s’est d’ailleurs orienté vers l’acquisition d’avions “nouvelle génération” respectant l’environnement avec une consommation de carburant divisée par trois. Les nuisances sonores y seront divisées par deux. Le septième ciel !
- Une réputation internationale : Les futurs pilotes de ligne viennent du monde entier pour bénéficier de cours en anglais très pointus grâce aux deux salles multi-médias. Une ouverture sur le monde qui permet au Centre école de Saint-Yan de demeurer la principale activité de la plate-forme de l’aéroport du Charolais Bourgogne du Sud. Le SEFA restera ainsi grâce à sa notoriété, l’élément moteur de son développement.
- Une formation très concrète : Le Centre offre une formation pratique. Les élèves préparent le vol dans la salle des opérations, puis effectuent leur vol dans un simulateur.

Charles-Edouard Bridé du JSL le 14/02/2010.

Assemblée Générale de l'APASY

L'assemblée Générale de l'APASY (association patrimoine aéronautique de Saint Yan) s'est déroulée le  jeudi 4 Février 2010 en matinée sur le Centre de Formation de Saint-Yan.

Pas moins de quarante adhérents étaient présents. Le Président Georges Godot a donné un bilan d'activité satisfaisant. En effet, voila  deux ans que l'association existe, et déjà un local pour la mémoire est installé .On peut y admirer des maquettes d'avions qui ont effectué des centaines et des centaines d'heures pour la formation des pilotes de ligne et cela depuis 1948 à Saint-Yan. Des photos anciennes, aussi bien concernant les infrastructures que de personnes ayant travaillé sur  le centre ainsi que quelques moteurs et pièces d'avions. Tout cet ensemble pour ne pas faire oublier que le centre de formation de Saint-Yan,  qui existe depuis 60 ans, a formé – et continue de former - plus de 8500 pilotes, dont un nombre important  pour des compagnies étrangères, une école « référence » dans le monde de l'Aéronautique.

En 2009 l'APASY a participé à quelques évènements sur la plate forme : Départ du tour aérien des jeunes pilotes, journée du patrimoine…. Elle a eu le plaisir d’avoir la visite de Gérard Feldzer président du Musée de l'Air du Bourget et parrain de la « promo » d’élèves pilotes 2007.

Et puis, en septembre, l'association a acquit un N262, il sera exposé au centre école, près du local APASY. Cet appareil de « légende locale » en matière de formation a, dès son arrivée,  subit un « lifting » administré par les anciens mécanos qui pour le coup ont retroussé les manches et retrouvé leur « caisse à outils» Avec cet appareil l’APASY a du pain sur la planche pour 2010...

Des visites commencent à s’effectuer, entre autres avec les écoles et lycées. Dernièrement l’APASY a reçu le lycée ASTIER de Paray-le-Monial qui prépare des jeunes au métier de maintenance aéronautique, une classe de 3ème du Lycée de Digoin et bien sûr des anciens de toutes professions aéronautiques qui ont travaillé sur le centre.

Le Trésorier Jean Lorton a présenté un bilan des finances positif, malgré le peu de rentrées de fonds. Toutefois, il espère que cette année, des aides viendront alimenter la caisse pour les dépenses occasionnées par des achats de matériel d’exposition.

Le Chef de Centre Jacques Aboulin excusé en raison de son activité,  ne manque pas une occasion pour  rendre visite au local et apporter son soutien à l’association qui peut également compter sur l’aide de la DGAC (direction générale de l’aviation civile) À noter la présence de Pierre LAUROUA chargé de la mission « mémoire » à la DGAC.

Pour terminer de façon gourmande et conviviale cette assemblée générale,  un grand nombre d’adhérents se sont retrouvés autour d’une bonne table.

Un local pour la mémoire aéronautique

L’assemblée générale de l’APASY s’est déroulée dernièrement sur le centre de formation de Saint-Yan. Pas moins de quarante adhérents étaient présents.

Le Président Georges Godot a donné un bilan d’activité satisfaisant. En effet, voila deux ans que l’association existe, et déjà un local pour la mémoire est installé. On peut y admirer des maquettes d’avions qui ont effectué des centaines d’heures de formation depuis 1948, des photos anciennes, aussi bien des infrastructures que de personnes ayant travaillé sur le centre, avec quelques moteurs d’avions.

8500 pilotes formés depuis 60 ans : Tout cet ensemble pour ne pas faire oublier que le centre de formation de Saint-Yan, qui existe depuis 60 ans, a formé plus de 8.500 pilotes avec des centaines d’étrangers et est une référence Internationale dans le monde de l’aéronautique. En septembre 2009, l’association a acquis un N262 qui, après un lifting effectué par les anciens (ils ont retrouvé leur caisse à clous), sera exposé au milieu du centre. L’APASYa du pain sur la planche pour 2010.

L’APASY a participé à quelques événements sur la plateforme : départ du tour aérien des jeunes, journée du patrimoine etc. Elle a eu le plaisir d’avoir la visite de Gérard Feldzer président du Musée de l’Air du Bourget. Des visites commencent à s’effectuer, entre autres les écoles et lycées. Dernièrement l’APASY a reçu le Lycée Astier de Paray-le-Monial qui prépare des jeunes au métier de maintenance aéronautique, une classe de 3e du lycée de Digoin et bien sûr des anciens de toutes professions aéronautiques qui ont travaillé sur le centre. Le trésorier Jean Lorton a présenté un bilan positif sur la trésorerie malgré le peu de rentrées de fonds. Toutefois, il espère que, cette année, des aides viendront alimenter les dépenses occasionnées par les achats de matériel d’exposition. À noter la présence de Pierre Lauroua chargé de mission de la mémoire de la DGAC. Après la réunion, un grand nombre d’adhérents se sont retrouvés autour d’une bonne table pour finir cette journée.

L’APASY avec le Lycée Astier

L’activité notoire de l’APASY (Association Patrimoine Aéronautique de Saint-Yan) est de rassembler, classer, exposer, mettre à disposition quantité de documents, photos, matériels faisant partie du passé du Centre de Formation de pilotes de lignes de Saint-Yan, elle est aussi un lien naturel entre le passé et le présent, sur ce qui se passe actuellement sur la plate forme aéronautique concernant cette formation de haut niveau.

Depuis deux ans, le Lycée Astier de Paray le Monial propose une formation  aéronautique, sanctionnée par un diplôme  « Bac Professionnel - Mécanicien Systèmes/Cellule ».

La capacité d’accueil du Lycée est de 10 élèves chaque année. Les élèves sont recrutés en fin de 3^e, motivation et niveau de culture technologique sont indispensables, sinon fortement conseillés. La formation dure trois ans, moitié théorie, moitié pratique, stage en usine de construction aéronautique et unités de maintenance.

Jeudi dernier 21 janvier, le président de l’association Georges Godot et une partie de son équipe de passionnés accueillaient la seconde promotion d’élèves et leurs formateurs, dans les locaux qu’elle a aménagés sur la plate forme aéronautique.

Les jeunes visiteurs et leurs « profs » ont ainsi pu « s’imprégner » de cette culture aéronautique locale, activité démarrée en 1948, qui perdure et continue de former les pilotes de ligne de la compagnie nationale et aussi ceux des grandes compagnies aériennes mondiales. Au cours de leur visite ils ont même pu embarquer (au sol seulement) à bord d’un avion de « légende » pour la formation, le Nord 262, bi-turbo propulseur, un aéronef que l’on a largement entendu ronronner dans le ciel Saint-Yannais… Les élèves du Lycée  reviendront d’ailleurs régulièrement sur la plate forme où un atelier en cours d’aménagement, mis à disposition par le conseil régional, leur permettra de travailler le « coté » pratique du métier sur des éléments et circuits de divers aéronefs, y compris sur ce Nord 262 que l’APASY possède désormais.

Dans la continuité de ce qu’ils venaient de découvrir avec l’APASY, les lycéens  étaient invités à visiter le Centre de Formation du SEFA (Service d’Exploitation de la Formation Aéronautique), constater l’évolution, tant au niveau de la flotte d’aéronefs, simulateurs, ateliers de maintenance, tout ce qui concerne cette formation des pilotes de ligne, activité majeure actuelle de la plate forme aéronautique de St Yan.

Sur la plate forme maintenant gérée par le SYAB  (Saint Yan Air’e Business), le CPFA (centre professionnel de formation aéronautique) s’est installé et de nouvelles formations sont dispensées : hôtesses de l’air et anglais. Les visiteurs du lycée ont pris connaissance de ces activités récentes ainsi que des nombreux projets de cette structure de gestion SYAB : formation pompiers, formation ULM, implantation Aérovillage…

Plaisir partagé pour cette visite, les responsables de l’APASY ont à cœur de bien gérer et faire découvrir cet important patrimoine aéronautique local à un public le plus large possible et pour la circonstance à de futurs « mécanos » avides de connaissances en la matière pour leur future profession.

Pierre Caron le 02/02/2010.

Assemblée Générale de l’APASY

L’Association Patrimoine Aéronautique de Saint-Yan tiendra son assemblée générale le jeudi 04 Février, salle amphithéâtre du Centre Ecole Aéronautique à partir de 10h00.

Pierre Caron le 02/02/2010.

Le management... d’école !

Le pôle européen de formation prend forme à l’aéroport.

Leslie Blankley (à gauche), le directeur, et Hervé Edgar Bonnet, responsable des formations en management.

L’aéroport de Bourgogne du Sud décolle. Et souhaite devenir un pôle européen de formation. Et le management en sera un des piliers.

D’ici 5 ans, il y aura une cinquantaine d’emplois créés sur la plateforme aéronautique de Saint-Yan» promet Leslie Blankley. Et le nouveau directeur du site, depuis mars 2009, a les moyens de ses ambitions. S’adapter aux industries locales. Dernier exemple en date, la mise en place de formations en management. «On va intervenir sur la formation continue.

Il faut s’adapter à la demande des entreprises locales pour dynamiser la région à travers la plateforme» explique Hervé Edgar Bonnet, responsable des formations avec sa société Hyperlien.

Laquelle dispense déjà des cours à Paris. Mais il croit fermement au potentiel de Saint-Yan et aux vertus de la décentralisation. «J’ai fait une étude de marché. Tout est réuni pour que ça fonctionne ici» assure-t-il. Un futur grand centre de formation européen En effet, parallèlement au management, Saint-Yan va devenir un des plus grands pôles européens de la formation aéroportuaire.

Le CPFA (Centre Professionnel de la Formation Aéronautique) forme depuis lundi, hôtesses de l’air et stewards. Puis sera créé une formation pour le transport des personnes handicapées, une autre pour les techniciens de balisage prévue au premier trimestre 2010, ou encore un grand centre de formation des pompiers qui devrait ouvrir d’ici la fin de l’année. En tout, plus de 90 formations sont prévues et répertoriées autour de trois grands axes : l’aéroportuaire, le management et la sécurité. «Cela fait 60 ans que ça dort. Maintenant, Saint-Yan va bouger et sera connu dans toute la France !» annonce.

Leslie Blankley du JSL du 22/01/2010.

Un nouvel envol à Saint-Yan

L'aéroport de Bourgogne du Sud offre une formation aux hôtesses de l'air.

Grâce à cette formation (qui coûte 1 940 €), les sept jeunes étudiants vont pouvoir obtenir
le CFS (Certificat de Formation à la Sécurité), obligatoire pour devenir hôtesse de l'air.

L'aéroport de Saint-Yan prend un nouvel envol avec une formation inédite consacrée au métier d'hôtesses de l'air. Et surprise… il y a des garçons ! Rencontre avec l'un d'entre eux.

Toute ma vie, j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air. Toute ma vie, j'ai rêvé d'avoir les fesses en l'air ! ». La chanson de Jacques Dutronc, aussi drôle soit-elle, véhicule une idée reçue qui n'a aujourd'hui plus cours. Le métier d'hôtesse de l'air attire désormais autant les garçons que les filles. Pour preuve. Lundi, c'était la grande première de la nouvelle formation consacrée au métier de stewards sur l'aéroport de Saint-Yan Bourgogne du Sud. Et parmi les sept élèves qui composent cette promotion inédite, se trouvaient deux garçons. Parmi eux, Charles Pugeaut, 20 ans, originaire de Chalon-sur-Saône et titulaire d'un Bac Pro Commerce.

« Je ne savais pas avant décembre que je voulais devenir steward ! », plaisante-t-il. Mais Charles avait déjà le virus du voyage bien ancré dans les gènes. « Mon père a toujours beaucoup voyagé. Il avait encore récemment une boulangerie à Los Angeles. Et là, il vient de partir en Arabie Saoudite pour travailler pour un grand groupe de supermarchés » poursuit Charles, qui ne regrette pas son choix une seconde. « C'est un article dans le journal local qui m'a donné l'idée. Concilier ma passion pour les voyages et en faire un métier, quel pied ! ». Sauf que contrairement à certains lieux communs, le métier d'hôtesse de l'air revêt des compétences extrêmement pointues. Notamment dans le domaine sécuritaire. « Si un pilote vient à mourir en plein vol, c'est l'hôtesse de l'air qui doit pouvoir immédiatement faire une check-list pour communiquer par radio à la tour de contrôle les priorités à effectuer. C'est en fait le dernier maillon pour sauver un vol d'un crash aérien », explique Bernard André, gérant de cette formation.

La pression est donc lourde. Mais pas de quoi effrayer Charles. « À la base, je voulais être pisteur de ski. J'aime donc les sensations fortes ! ». On est rassurés.

Plus d'informations sur la formation d'hôtesse de l'air à Saint-Yan au 03 85 70 96 43 ou au 06 85 76 05 23

Charles-Edouard Bride du JSL le 20/01/2010.

Les hôtesses à l’école

Ça y est ! Dès ce lundi 18 Janvier 2010, la formation du personnel naviguant démarre à l’aéroport de Saint-Yan. Dans le cadre de la Saint-Yan Air’e Business, les hôtesses et stewards vont commencer à suivre leur formation dans des locaux neufs.

Le JSL du 14/01/2010.